L'Enfant noir
Compagnie La Tempête / Simon-Pierre Bestion / Ali Cissoko / Anne-Lise Heimburger
Un conte musical initiatique
D'après la musique de Jean-Louis Florentz et l'œuvre de Camara Laye
Jean Louis Florentz Laudes (1985)
Jean Louis Florentz Prélude de L’enfant noir (2001)
Répertoires traditionnels d’Afrique et du Moyen-Orient
Musicien, ethnomusicologue, compositeur … Jean-Louis Florentz était avant tout un voyageur, dans tous les sens du terme. Ses périples l’ont mené aux quatre coins du monde, notamment en Afrique. Ses aventures, qui l’ont mené à la rencontre de l’autre, ont nourri sa curiosité insatiable et ce feu intérieur, cet enfant spirituel qui, d’après lui, détenait la connaissance universelle et avait forgé sa sensibilité d’artiste.
Le conte initiatique est une tradition que l’on retrouve dans de très nombreuses cultures. Il est, encore aujourd’hui, une des pierres angulaires non seulement de l’éducation des jeunes, mais également de notre culture occidentale moderne. Il se retrouve également dans les cultures à forte tradition orale, comme l’illustrent les figures des griots africains, ces conteurs traditionnels imprégnant le quotidien de la magie de leurs histoires et des sons de leur kora… Ces griots, et plus largement leurs contes, ne détiendraient-ils pas une part de cette connaissance universelle dont parlait Florentz ?
Peu avant son décès, le compositeur nourrissait le projet de mettre en musique un roman, L’Enfant Noir, de Camara Laye, considéré aujourd’hui comme l’un des plus importants de la littérature africaine contemporaine. Florentz souhaitait mettre en musique les douze chapitres de ce conte initiatique qui, à travers leur aspect autobiographique, dressent le portrait de tout un peuple, ses traditions, ses coutumes, ses paysages. Seul le prélude pour orgue fut composé.
Partageant l’obsession de Florentz pour le rituel et le rôle du symbolisme dans notre imaginaire, Simon-Pierre Bestion souhaite avec L’Enfant Noir explorer à sa manière le projet inachevé de Florentz et rendre hommage à ce compositeur dont l’oeuvre a très largement participé à forger sa propre sensibilité artistique. Rassemblant ces notions de voyage, de conte, de mélange des cultures et d’enfance, il propose une réécriture des pièces pour orgue « Prélude à L’Enfant Noir » et des « Laudes », illustrant le récit de Camara Laye telles des « images musicales » (terme cher à Florentz).
L’ensemble, enrichi de couleurs à la fois occidentales et africaines, de voix adultes et enfantines, orchestre une plongée poétique au coeur de ce récit nostalgique, cette enfance d’un jeune garçon originaire d’une famille de forgerons malinké de Guinée. Conté par la kora enchanteresse d’Ali Cissoko et la talentueuse comédienne Anne-Lise Heimburger, le récit et la musique s’entremêlent, brouillent les frontières… Loeuvre de Florentz intègre-t-elle l’histoire de Camara Laye ? Ou est-ce le récit qui convie Jean-Louis Florentz ?
L’ENFANT NOIR
Simon-Pierre Bestion Création, arrangements et direction
Ali Cissoko Chant, kora
Anne-Lise Heimburger récitante
Musiciens et chanteurs de la compagnie La Tempête
Maîtrise du conservatoire Maurice Ravel de Paris (13e)
Marianne Pelcerf Création lumières
Guilhem Angot Sonorisation
Coréalisation La Tempête
Coproduction Théâtre Impérial - Opéra de Compiègne
Avec le soutien de l’Adami, de la Fondation Orange et de Mécénat Musical Société Générale.
Tarifs
Tarif plein 26€ |
Tarif réduit* 22€ |
Tarif jeune** 12€ |
Tarifs abonnés
Tarif plein 21€ |
Tarif réduit* 18€ |
Tarif jeune** 10€ |
(*) Tarif réduit : + de 65 ans, demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif et tarif groupe (à partir de 10 personnes)
(**) Tarif jeune : - de 26 ans, sur présentation d’un justificatif
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Opus 64
Valérie Samuel et Christophe Hellouin
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