Quatuor Diotima

Rune Glerup : Nouvelle oeuvre, pour clarinette, quatuor à cordes et électronique (Commande Ircam-Centre Pompidou)
Stefano Gervasoni : Nouvelle oeuvre, pour quatuor à cordes
Ivan Fedele : Quatuor à cordes n°2, Pentalogon quartet
Béla Bartók : Quatuor à cordes n°5

Pour son dernier rendez-vous de la saison, le Quatuor Diotima revient à ses premières amours : né en 1996, la première vie du Quatuor Diotima a en effet été celle d’un quatuor cobaye qui se prêtait aux fantaisies des compositeurs de la fameuse académie de composition de Darmstadt. Son nom, emprunté aux Fragmente-Stille, an Diotima (1979-1980), quatuor à cordes de Luigi Nono, affiche sans ambages ses ambitions : son cheval de bataille, c’est la création.
Nous aurons donc droit, aux côtés du superbe et archétypal Quatuor no. 5 de Bartók, à une partition datant de 1987 (Pentalogon quartet d’Ivan Fedele) ainsi qu’à deux créations dont l’encre sur la page a à peine fini de sécher. L’une d’elles est de la main d’un maître qui n’a plus rien à prouver : tout comme Ivan Fedele, Stefano Gervasoni est italien et a développé de forts liens avec la France — ils y travaillent et enseignent tous deux régulièrement. L’autre est une œuvre avec électronique Ircam d’un compositeur plus jeune, le danois Rune Glerup. Habitués des sous-sols de l’Ircam, les Diotima y retrouveront pour l’occasion le clarinettiste Alain Billard (par ailleurs soliste à l’Ensemble intercontemporain)…