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- Lundi 2 mai
- 20h30
- Alain Planès, Le Cercle de l'harmonie Julien Chauvin, Atsushi Sakaï
La période d'exploitation au Théâtre est terminée.
La période d'exploitation au Théâtre est terminée.
Programme
Wolfgang Amadeus Mozart
Sérénade "Une petite musique de nuit", K.525
Concerto pour pianoforte en mi bémol majeur, K.449
Serenata notturna, K.239
Joseph Haydn
Trio pour pianoforte, violon et violoncelle "alla zingarese", Hob. XV: 25
Alain Planès
« C’est qu’il nest pas seulement un virtuose mais surtout un grand musicien. Coïncidence de
plus en plus rare. » Milan Kundera
De l’Université d’Indiana à Pierre Boulez, c’est ainsi que pourraient, en raccourci, se dessiner
les débuts de la carrière d’Alain Planès, devenu depuis lors l’un des pianistes les plus
remarqués de sa génération.
Il fait ses études à Lyon, où il donne son premier concert avec orchestre à l’âge de huit ans,
puis au Conservatoire de Paris. Jacques Février a été son mentor. Alain Planès part ensuite se
perfectionner aux États-Unis. À Bloomington, il travaille avec Menahem Pressler du Beaux Arts
Trio, Janos Starker, György Sebök, William Primrose. Il devient le partenaire de Janos Starker
avec qui il donne de nombreux concerts aux États-Unis et en Europe. Pierre Boulez lui propose
de devenir, dès sa création, pianiste soliste de l’Ensemble Intercontemporain, où il restera
jusqu’en 1981.
Sa carrière de soliste le conduit dans les plus grands festivals (Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-
Provence, Montreux, La Roque d’Anthéron, la Folle Journée de Nantes, Piano aux
Jacobins,...). Très proche de Rudolf Serkin, il est un des jeunes “seniors” du prestigieux festival
de Marlboro.
En musique de chambre, Alain Planès a été le partenaire de Michel Portal, des quatuors
Prazak, Talich et Guarneri... Il a joué, entre autres, avec l’Orchestre de Paris, le National de
France, les orchestres de l’Opéra de Paris, la Monnaie de Bruxelles, l’Orchestre
Philharmonique de Radio France, SWR Baden-Baden, Concerto Köln. Il a assumé la direction
musicale du Carnet d’un disparu de Janacek mis en scène par Claude Régy en 2001 à Aix
en Provence, et de La Frontière, opéra de chambre de Philippe Manoury mis en scène par
Yoshi Oïda, à l’occasion de sa création en 2003. Actuellement, Alain Planès travaille à
l’élaboration de la Flûte Enchantée mis en scène par Peter Brook.
Révélé au disque par Chabrier et Janacek, Alain Planès a notamment gravé pour Harmonia
Mundi une intégrale des Sonates de Schubert qui, comme ses récents enregistrements
consacrés à Chopin, Haydn, Scarlatti (sur instrument d’époque), ont été salués par la critique
internationale. Son dernier disque, Debussy – Estampes / Images inédites, achève son
intégrale de l'oeuvre pour piano seul de Debussy. Cet enregistrement a été récompensé
notamment par un Choc du Monde de la Musique et par la revue allemande Fono-Forum
(Stern des Monats).
Julien Chauvin
Julien Chauvin, premier Prix du Concours Général en 1997, a étudié avec Vera Beths au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap Ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.En 2003, il est lauréat du Concours International de musique ancienne de Bruges et sa formation l’amène à jouer au sein d’ensembles baroques tels que le Concerto Köln, les Musiciens du Louvre, le Concert d’Astrée, l’ensemble baroque de Limoges, le poème harmonique ou encore les talens lyriques. Il s’est produit en soliste en Géorgie, en Amérique du sud, en Afrique du sud, aux Festivals de Deauville et de Cordes-sur-Ciel ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam en compagnie de Patrick Cohen, Alain Planès, Christophe Coin et Atsushi Sakaï. Il a également interprété le répertoire romantique et moderne – en étroite collaboration avec Steve Reich, György Kurtag, Thierry Escaich, Thomas Adès et Philippe Hersant – avec Renaud Capuçon, Jérôme Ducros, Jérôme Pernoo et Bertrand Chamayou. Depuis 2005, il dirige avec Jérémie Rhorer le Cercle de l’Harmonie, et il crée en 2007 le Quatuor Cambini-Paris ; ces deux formations explorant, en marge des chefs-d’œuvres viennois de la fin du XVIIIe siècle, tout un répertoire français à redécouvrir, de la fin de l’Ancien Régime jusqu’à l’orée du second empire. Mezzo lui consacre un portrait en 2007.
Atsushi NakaÏ
Né à Nagoya en 1975, Atsushi Sakaï, élève d’Harvey Shapiro, obtient un premier prix à l’unanimité, premier nommé avec le Prix Jean Brizard, au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Philippe Muller.
Passionné très tôt par le violoncelle historique et la viole de gambe, il reçoit parallèlement l’enseignement de Christophe Coin en cycle supérieur et de perfectionnement dans le même établissement. Très vite remarqué par ce milieu, il rejoint des ensembles comme les Talens Lyriques, le Concert d’Astrée et l’Ensemble Baroque de Limoges avec lesquels il réalise un grand nombre de concert et enregistrement. Il se produit dans les grandes salles européennes comme le Concertgebouw à Amsterdam, le Konzerthaus à Vienne, le Théâtre des Champs-Élysées à Paris, le Barbican Center à Londres etc.
Il consacre également beaucoup de son temps à la musique de chambre et au récital où il joue aux cotés de Christophe Rousset, Emmanuelle Haïm, Christophe Coin et Vincent Dumestre mais aussi en compagnie d’Alain Planès et du Quatuor Bartok, accueilli sur les scènes prestigieuses comme le Théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique, le Théâtre des Bouffes du Nord, l’Auditorium du Louvre, le Queen Elizabeth Hall à Londres, le Teatro della Pergola à Florence, la Capella della Pietà dei Turchini à Naples, l’Opéra de Lausanne, le Château Sanssouci à Potsdam etc. Il se produit comme soliste avec de nombreux orchestres notamment avec le Prager Kammerphilharmonie et avec le Berliner Symphoniker à la Philharmonie Saal sous la direction de Jesùs Lopez-Cobos.
En 2006, il reçoit une Bourse de soutien de la Dartington International Summer Festival.
Le cercle de l'harmonie
A la fin de sa vie, le chevalier de Saint George fonde un orchestre qu’il baptise Le Cercle de l’Harmonie. À la tête de cette formation et dans les murs de ce qui était le palais des Bourbons-Orléans, le Palais Royal, il fera entendre des œuvres majeures de son époque. En avril 2005 à Deauville, en relevant le nom du Cercle de l’Harmonie, Jérémie Rhorer, chef d’orchestre et compositeur, et Julien Chauvin, violoniste, décident de réunir autour d’eux leurs partenaires de prédilection, afin de servir le grand répertoire symphonique et lyrique de la fin du XVIIIe siècle.
Défendant ardemment les plus grands chefs-d’œuvre de Mozart et Haydn, ils se sentent naturellement attirés et passionnés par le répertoire français, particulièrement celui d’une période charnière : celle qui s’étend de l’Ancien Régime au Premier Empire.
Figurent parmi les premières réalisations du Cercle de l’Harmonie : Idomeneo, Les Noces de Figaro, Cosi fan tutte, le Requiem, les symphonies de Mozart, l’Infedeltà delusa et “Extravaganza à Eszterháza” de Joseph Haydn, Orphée et Eurydice de Gluck, L’Amant Jaloux de Grétry, les rumeurs autour de Zampa d’Hérold, Fra Diavolo d’Auber… ainsi que plusieurs récitals avec Diana Damrau, Philippe Jaroussky, Mireille Delunsch, Maria Riccarda Wesseling et Sophie Karthäuser. Dans les prochains mois, Le Cercle de l’Harmonie aborde Thamos, la Messe en ut, les Vêpres d’un confesseur & Don Giovanni de Mozart, les drames sacrés de Rigel et Le Froid de Méreaux : La Sortie d’Egypte & Samson, Lodoïska de Cherubini, “Les premiers Beethoven”, le Dixit Dominus de Händel, le Magnificat de Bach, “Concertos et sérénades au temps de Haydn et Mozart. En 2011 et pour trois ans, le Cercle de l’Harmonie sera l’invité du Festival Mozart aux Champs-Elysées dans le théâtre éponyme pour des représentations scéniques de Idomeneo, Cosi fan tutte et Don Giovanni et pour l’intégrale de la musique religieuse de Mozart, la Messe en ut et les Vêpres d’un confesseur dès 2011. Le Festival d’Aix-en-Provence lui confie, en 2012, les 10 représentations scéniques des Noces de Figaro dirigées par Jérémie Rhorer et les 8 représentations scéniques de la Finta Giardiniera dirigées par Andreas Spering.
Pour la mise en œuvre de ces projets, le Cercle de l’Harmonie est l’invité de nombreux festivals et institutions musicales à commencer par le Festival International de Musique Baroque de Beaune suivi par celui de La Chaise-Dieu, Jeanine Roze Productions, le Théâtre des Champs-Élysées, le Théâtre National de l’Opéra-Comique, le Centre de musique baroque de Versailles, le Festival International d’Aix-en-Provence, l’Opéra de Lyon, celui de Lille, Le Capitole de Toulouse, la MC2 Grenoble, le Festival de l’Abbaye de Lessay, l’Opéra de Besançon, la Tonhalle de Düsseldorf, la Musikfest à Brême, Oldenbourg et Bremerhaven, les auditoriums de Bilbao et Valladolid, Bozar à Bruxelles & Philharmonie de Luxembourg, le MA festival de Brugge, le Barbican center à Londres et la Fondation Palazzetto Bru Zane à Venise.
Le Cercle de l’Harmonie mène une politique active d’enregistrements audiovisuels : avec Virgin Classics, il a enregistré avec Diana Damrau des airs d’opéras de Mozart, Salieri et Righini. La sortie de ce disque en 2008 a été saluée par la critique : Timbre de Platine (Opéra magazine), Diapason d’or Arte, Grand Prix Gramophone, 10 de Répertoire, sélection des 10 meilleurs disques de l’année du New York Times, ffff de Télérama, Grand Prix de la critique allemande. En 2009 ont été publiés sous ce même label deux disques Mozart : un nouvel enregistrement avec Diana Damrau et un second, consacré aux symphonies n°25, 26 et 29 ; un troisième enregistrement consacré aux concerti de Joseph Haydn et Leopold Hofmann, dirigés par trois solistes de l’orchestre, est paru en avril sous le label Eloquentia alors qu’un nouveau disque présentant des airs de Jean Chrétien Bach avec Philippe Jaroussky chez Virgin Classics est sorti début novembre, en même temps que le programme “Extravaganza à Eszterháza”, en hommage à Joseph Haydn, en dvd & blu ray à la demande, en téléchargement sur Internet et en diffusion sur Mezzo.
La réalisation d’un 52’ est en cours avec Arte à propos des Journées Grétry du Centre de musique baroque de Versailles, pour une diffusion ultérieure, et en accompagnement de la captation de l’Amant Jaloux à l’Opéra Royal de Versailles, diffusée sur Mezzo fin 2009.
Le Cercle de l’Harmonie est en résidence à Deauville
Il bénéficie du soutien de la Fondation Orange et du Groupe Swiss Life
Pianoforte Alain Planès
Violon et direction Julien Chauvin
Violoncelle Atsushi Sakaï
Ensemble instrumental Le cercle de l'harmonie
Coréalisation : Le Cercle de l'Harmonie
OPUS 64