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- Lundi 9 février
- 20h30
- "Récréations" pour piano
La période d'exploitation au Théâtre est terminée.
La période d'exploitation au Théâtre est terminée.
Arnold Schöenberg : Gurrelieder, Préludes et Interludes (transcription de Anton von Webern pour deux pianos et huit mains)
Igor Stravinski : Le Sacre du printemps (transcription originale à quatre mains)
Maurice Ravel : La Valse (transcription du poème chorégraphique pour deux pianos)
Edgar Varèse : Les Amériques (version à quatre pianistes de la main du compositeur, création française)
Quoi, direz-vous ? Un concert entier de transcriptions ? Mais pourquoi donc ? Autant entendre l’orignal ! Oui et non. Car la transcription, aussi loin que l’on puisse remonter, est une œuvre d’art à part entière. Certes, la musique est déjà écrite. Mais la transcription ne se limite pas à un simple acte mécanique, un « copier/coller » comme le permet la technologie. C’est, au contraire, un acte de réinterprétation de l’œuvre originelle — qui facilite au surplus sa diffusion. Comme une nouvelle mise en espace sonore d’un même discours — un travail qui s’apparente à celui du metteur en scène qui (re)travaille la dramaturgie d’un texte préexistant. Pour l’auditeur, c’est parfois l’occasion de découvrir des détails qu’il ne devinait pas, des secrètes anfractuosités, de l’œuvre, de mieux en saisir la puissance et la beauté. Transcription ne signifie en aucune manière plagiat, mais apprentissage, réappropriation ou même détournement. Bref, qu’elle soit le fait du compositeur lui-même (Stravinsky ou Ravel en furent des habitués) ou d’un autre (Webern a ainsi transcrit Bach, mais aussi Schoenberg, son maître), la transcription est un véritable travail de « recréation — et ce n’est pas un hasard si ce programme est porté par quatre pianistes habitués de la création : Vanessa Wagner, Marie Vermeulin, Wilhem Latchoumia, Cédric Tiberghien, la fine fleur aventureuse de la scène pianistique française…
Et quand elle est destinée au piano à quatre, six voire huit mains, la transcription offre à l’œil de l’auditeur une véritable chorégraphie…
Vanessa Wagner, Marie Vermeulin, Cédric Tiberghien, Wilhem Latchoumia aux pianos
Concert programmé dans le cadre de La Belle Saison - Concert halls
Concert enregistré par France Musique
www.vanessawagnerpiano.com
www.marievermeulin.com
www.cedrictiberghien.com
www.wilhemlatchoumia.com
Opus 64